Salut, dans ce nouvel article, on va mettre en place une checklist pour optimiser la SEO de ton site. Cette checklist SEO version 2019 va pouvoir s’appliquer pour n’importe quel contenu. Étant un WordPress lover, si tu l’es aussi, tu vas bien entendu avoir des solutions proposées dans cet article. Le but de cette checklist est d’optimiser la SEO de ton contenu, ainsi que pour ton site en général.

C’est parti !

1. Et ça commence par ton nom de domaine

Alors tu ne le sais peut-être pas, mais tout commence par ton nom de domaine. Plus il est explicite et facilement mémorisable, meilleur il sera pour le référencement. Oui parce que Google référence aussi les noms de domaine – il commence certainement par cela. Alors, en vertu des deux critères que je viens de t’expliquer, simplicité et explicité, choisis un nom qui soit raccord.

Par exemple : schmulrbhurk.com tu ne comprends pas ce que c’est, et après 5 minutes, tu ne te souviendras plus de cette adresse.

jardiner-légumes.com dans ce cas tu sauras ce que c’est, ce nom est simple et assez évocateur pour que, sans que tu ne le visites, tu saches à peu près ce que tu vas y trouver.

Par le passé, le site de ton très cher serviteur s’appelait onirisweb.net. Ce genre de nom dont tu ne sais absolument pas ce qui t’attend dedans. Sans compter que bon nombre de mes contacts me retenaient osiris.net. Et je m’évertuais à leur dire que je ne faisais pas dans l’égyptologie. Fin 2015, j’ai réalisé que ce nom ne voulait rien dire. J’ai alors changé par joptimisemonsiteinternet.com certes plus long que le premier, mais nettement plus explicite et au final on retient plus facilement.

Sauf si tu es détenteur d’une marque connue, privilégie un nom explicite pour ton nom de domaine. Si tu es le gérant de Réparateurs Père et Fils, rien ne servira d’adapter un nom de domaine en ce sens. En revanche, prendre reparateurs-robots-menagers.com ira beaucoup mieux si Réparateurs Père et Fils est spécialisé dans la réparation de robots ménagers. Rien ne t’interdit malgré tout de réserver un nom de domaine raccord avec le nom de ton entreprise et de faire une redirection vers une adresse plus explicite.

2. Et puis il faut voir si Google te rend visite

Oui parce que si tu n’as pas dit à Google de venir sur ton site, eh bien tu peux l’attendre, l’attendre, et l’attendre… Alors concrètement cela veut dire quoi ? Tout simplement, il faut que tu commences par relier ton site internet à la console Google Analytics. Ensuite, il faut absolument que tu relies aussi ton site à la Google Search Console. Avec ces deux actions primordiales, tu vas pouvoir d’une part voir les statistiques de visite sur ton site, mais aussi tu vas pouvoir aussi agir pour que Google visite ton site et l’indexe sur ses pages. Pour cela, tu vas devoir mettre en place un sitemap depuis la Search Console.

Si tu as un site WordPress, il faut aussi que tu vérifies bien que ton site accueille l’indexation de Google. Pour cela, tu vas dans les réglages généraux et dans la sous-rubrique lecture. Et tu regardes si la case “Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site” est décochée.

3. La vitesse de ton site bordel !

Alors tu vas sur cette page et tu rentres l’adresse de ton site. Tu valides (comme d’hab quoi) et tu regardes les résultats. Attention, il y a un onglet pour les versions mobiles et un pour les ordinateurs de bureau. Si l’un et l’autre score est en-dessous des 60%, cela veut dire que ton site est trop lent et demande des améliorations. Comment l’améliorer ? Il te suffit de regarder les recommandations en-dessous des résultats. Pour te la faire courte, dans 99% des cas, ton site est lent car il contient trop de plugins dont les scripts divers et variés ralentissent la vitesse d’exécution de la base de données. Dans le dernier des cas, si jamais tu ne peux pas faire autrement, il va falloir que tu mettes un plugin de cache. Et pas WordPress Super cache par pitié !

4. Pour les accrocs du h

Alors là c’est la partie un peu technique de ce post. Il faut que tu veilles à ce que la hiérarchie des balises h soit respectée. La balise h est pour rappel la balise de code qui désigne les titres. Les balises h sont notées par ordre d’importance et de taille de texte de 1 à 6. On aura donc h1, h2, h3, etc. dans le code source du site. La balise h1 est dédiée aux titres ayant la plus grande taille, et ainsi de suite jusqu’à h6.

Afin de mieux référencer ton site, il convient que la hiérarchie de ces balises soit respectée. Ce qui veut dire que leur ordre d’apparition doit commencer par h1, puis h2, etc. Et pas par exemple h3, puis ensuite h1, puis h6. Ça Google n’aime pas du tout et référence moins bien tes articles ayant cette disposition. Donc ta SEO risque d’en pâtir. Il est à noter qu’il n’est pas indispensable d’avoir ces 6 balises dans le code de ta page, il peut très bien s’arrêter à la h3, tout comme une page peut n’avoir aucune de ces balises.

Très certainement que tout cela c’est du chinois si tu n’y connais rien en html, mais passe le mot à ton webmaster préféré pour qu’il vérifie que cette hiérarchie soit respectée.

5. La sécurité, eh oui !

Alors tu vas certainement me dire que je suis complètement marteau. Qu’est-ce que ta foutue sécurité a à voir avec le référencement de mon site internet ? Tout simplement parce que si ton site se fait hacker, Google le détecte et dégrade sa position dans ses pages de résultats. Sans compter que les visiteurs vont se rendre compte tôt ou tard que ton site a un virus, soit parce que l’alarme de leur antivirus va retentir de plus belle, soit parce que ton site a une toute autre apparence et s’affiche en tant que site piraté. Et bien entendu, ils ne reviendront pas. As-tu envie de revenir sur un site piraté au risque de te faire à ton tour infecter ? Moi non, je ne suis pas maso. Du coup, ta SEO va dégringoler sans nul doute.

6. Un titre qui claque sa mère

Nous arrivons maintenant dans cette partie et les suivantes aux bonnes conduites à avoir par rapport au contenu. Et on commence avec le titre de tes articles. Inutile de te dire que sans tomber dans le racolage à deux balles, il faut qu’ils soient malgré tout attractifs, que tes lecteurs aient envie de cliquer pour lire la suite.

7. Tout se joue dans l’accroche

Une fois que les gens vont dans ton article, tu as à peu près 5 secondes pour les intéresser. Et tout va se jouer dans les 2 premières lignes de ton article. Autant te dire que ta marge de manœuvre est extrêmement serrée et que tu dois agir immédiatement pour ferrer tes lecteurs. Inutile donc te te dire de tourner autour du pot. Tu oublies le baratin habituel, de tous temps l’homme s’est passionné pour… Etc, etc. Et d’en arriver au cœur du sujet au bout du cinquième paragraphe.

Au contraire, tu dois faire mouche dès le départ, exposer de quoi tu vas parler et d’en résumer les tenants et les aboutissants. Et n’espère pas pouvoir rattraper le tir plus tard dans ton article, parce qu’il sera trop tard. Tu dois penser la rédaction de ton article comme celle d’un livre. S’il est captivant, tu vas tourner les pages au fur et à mesure en te demandant ce que la suite va t’offrir. En revanche, s’il est ennuyeux, tu vas certainement le délaisser au bout de quelques pages. Tu as compris le truc ? Pour tes articles, c’est exactement la même chose, à ceci près que tes articles ne seront vraisemblablement pas romancés. Du coup c’est encore un poil plus difficile !

8. Faire le tour du sujet

Auparavant, il était courant d’écrire un article faisant partiellement le tour de la question. Qui plus est, il était courant du coup que chaque article fasse partie d’une suite. Moi-même j’ai publié des articles appartenant à plusieurs parties. Mais très franchement ce n’est pas top au niveau du référencement. Les gens ont tendance à ne lire que la première partie, très peu la seconde, encore moins la troisième, et ainsi de suite.

Au contraire maintenant, il faut absolument que chaque article fasse le tour de la question exposée. Il s’agit d’offrir à tes lecteurs une sorte de mini-encyclopédie. Elle doit aborder au maximum toutes les facettes et n’en occulter aucune. Pour cela c’est très facile : comme vraisemblablement des sujets similaires à celui que tu t’apprêtes à écrire existent déjà,  il te suffit de faire une simple recherche sur Google. Note alors quel est le plan de construction de ces articles similaires. Et il te suffit, sans plagier, de recopier ces sous-parties et de les aborder à ton tour.

9. Le king du contenu

Dans la lignée de la partie précédente, il faut que tu envoies du lourd lors de la rédaction de tes articles. Les articles de 300 mots ou moins tu oublies. Maintenant, c’est 1200 mots minimum. Et quand je dis minimum, c’est minimum. Tu dois bien entendu insérer les mots-clés que tu auras choisis et qui te serviront à booster le référencement de ton article.

Si tu as un site WordPress, le plugin Yoast SEO te sera vital. A télécharger absolument. Il va te guider pour avoir la bonne conduite afin d’optimiser le référencement de tes articles. Voici le tuto qui va te montrer comment l’utiliser pour tes articles :

10. Attache-moi ça me fait du bien

Le dernier point, c’est de mettre des liens qui pointent en priorité vers d’autres articles de ton blog. Il y a toujours, dans chaque sujet que tu écris, une référence à un autre que tu avais précédemment publié. Si tu arrives jusqu’ici dans la lecture de ce présent article, tu as déjà pu constater que je l’ai parsemé de liens. Fais-en de même. Cela s’appelle du maillage internet et Google adore ça !

Et pour conclure…

Bien entendu, ce n’est pas du jour au lendemain que tu arriveras à passer de 0 à 10000 visites sur ton site, soyons réalistes. Mais c’est à force de travail et de l’application de ces bonnes pratiques, que tu arriveras à exploser le nombre de tes vues.